vendredi 29 novembre 2013

Danse ta vie !

« Danse ta vie » (ou « center stage » an anglais », est un film que j’adore. Pas seulement parce qu’il parle de danse, mais aussi pour la façon dont il aborde le sujet.
Il parle de danse classique, discipline que je n’ai jamais pratiquée, mais qui m’a toujours fait rêver !

J’aurai aimé être une ballerine, c’est fille menue, gracile, fragile, qui incarne selon moi à la perfection la féminité, ces filles que les garçons ont sans doute envie de prendre dans leurs bras et de protéger (c’est fou comme bizarrement, les nanas rondes n’envoient pas le même message : ( ) .

Bref, le film se passe dans une école de danse classique prestigieuse, dans laquelle nous allons suivre plusieurs personnages, quatre garçons et trois filles. Il y a bien sur un garçon gay, puis un brun mystérieux et ténébreux, puis un salaud de chorégraphe blond, et enfin un russe plutôt discret. Côté nana, on évolue entre la première de la classe qui dansait avant même de savoir marcher, et se fait vomir dès le moindre verre d'eau ingurgité,  la nouvelle, un peu pataude et arrivée là un peu par hasard, avec un niveau inférieur aux autres, et la rebelle, qui sort un peu de son ghetto, et va en cours sans le collant réglementaire, ni le chignon adapté, et le chewing gum à la bouche.

Ils ne se connaissent pas mais ils vont inévitablement devenir inséparables, les meilleurs amis du monde ; ils vont s’entraider, et se soutenir. Ils vont faire la fête ensemble, danser ensemble, se soûler ensemble, et coucher ensemble pour certains (forcément, il faut bien corser l’intrigue sinon trop téléphonée). On va les voir aller en cours ensemble, travailler ensemble, répéter et endurer la discipline de rigueur ensemble, et chacun va évoluer. L’un d’eux va se marier, un autre être acceptée dans une troupe célèbre, un se faire plaquer ; quant aux filles, on va découvrir que les rôles vont s’inverser, des amitiés sincères se nouer, l’une va abandonner le classique, l’autre se retrouver sur le devant de la scène où l’on ne l’attendait pas, et la dernière bluffer tout le monde en offrant, en guise de final du film, une prestation prodigieuse, à mi-chemin entre le classique et le moderne !


Je ne suis pas forcément satisfaite de ce que j’ai écrit sur ce film, mais il y aurait tant à en dire, et cela risquerait d’en dévoiler beaucoup trop ! Aussi, que vous soyez fans de danse ou pas, je vous invite simplement à aller le visionner, afin de vous en faire votre propre opinion, et que nous puissions échanger à ce sujet ensuite ! ; ) 

Tout n’est pas bon dans le… shopping ! ^^

Je n’aime pas les chaussures ! Eh oui, messieurs, je vous vois déjà rouler des yeux comme des possédés, mais des filles qui n’aiment pas les chaussures, les regarder, en acheter, etc., ça existe, j’en suis la preuve vivante !
Comme quoi, c’est un vilain cliché, et nous n’avons pas toutes 80 paires de chaussures dans le placard !

Je crois que j’en ai une quinzaine, et je me dis tous les jours que c’est une honte d’en posséder autant, surtout qu’il y en a au moins 5 paires que je ne porte jamais, mais que je garde faute de mieux…parce que justement j’ai horreur de devoir partir en quête d’une paire de chaussures ; logique, c’est le serpent qui se mord la queue.

Les paires que j’ai, je les tolère pour la plupart, et il y en a même certaines que j’aime bien. Pour moi, une paire de chaussures doit être confortable et fonctionnelle. Et tandis que je tape cette phrase, je vois déjà les modeuses s’arracher les cheveux, j’entends toutes les fashion addicts jugées sur des plateformes de douze cm de haut hurler, j’imagine Christina de « Nouveau look pour une nouvelle vie » me dire : « Ma chéééééééééérie, mais c’est pas possible ça » avec son envoûtant accent brésilien qui aide à mieux faire passer les remarques qui vous démontent ^^

Bref, je n’aime pas les chaussures, mais j’adoooooooooore tout ce qui s’apparente aux chaussons bien confortables, même si on ne peut pas les mettre pour aller bosser ou aller balader dans la rue. Je suis une fan inconditionnelle de ballerines ; pas les Repetto qui coûtent un bras, et sont faites pour les pieds plus qu’étroits, mais celles des P’tites Bombes, qui acceptent les pieds larges comme les miens, sont pratiques, confortables, pas chères et déclinées dans plein de matières et de couleurs !

Je n’aime pas non plus les pantalons ! C’est comme les chaussures : en acheter est une corvée, aussi je prie pour que les rares élus ayant leur domicile dans ma garde-robe me durent le plus longtemps possible ! Je vous explique : depuis quelques années, la mode est au slim, ce qui, à moins de ressembler à un bâton de sucette, est importable ! Et la mode est aussi au pantalon taille basse, qui laisse bien déborder de toutes parts nos jolies hanches plantureuses ! Je vous dépeins la scène, que vous compreniez mieux : quand on fait 1m55, comme moi, comment voulez-vous qu’on s’enthousiasme pour un pantalon dans lequel nos cuisses paraissent deux fois plus grosses (ou qui montre juste malheureusement leur volume réel), et duquel il faudrait enlever 50 cm d’ourlet ?! On est donc là, dans la cabine, parce qu’on n’ose pas sortir, de peur que la filiforme et très magnifique vendeuse moulée parfaitement dans un slim nous voit (entre parenthèse, à l’heure actuelle, on a l’impression qu’il faut être anorexique pour être recrutée en tant que vendeuse dans une boutique de fringues. Sympa, ça ne complexe pas du tout les clientes moyennes, surtout quand ladite vendeuse porte la même fringue qu’on essaie, et qui parait teeeeeeeeeeeellement plus adaptée sur elle), les pieds cachés sous les pans de tissus en trop dûs à votre taille, bref, total glamour, icône de charme planquée dans une cabine de fortune, et finissant par se dire qu’elle va rester avec ses deux trois jeans pourris, qui eux au moins, ont déjà un ourlet fait ! Et la question de l’ourlet aussi est primordiale : personnellement, je donne toujours à ourler mes pantalons avec des ballerines en chaussures de références, du coup dès que je mets un talon, le pantalon est trop court. Mais je ne peux pas faire le contraire car je suis le plus souvent à plat, en ballerines ou en baskets, et en sandales pas forcément à talons l’été ,  et donc si je donnais mes pantalons à ourler avec des talons comme chaussures de références, j’aurai trop de tissu à rabattre pour les porter avec des chaussures plates. 

Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, car, ne nous mentons pas, il y a quand même des raisons pour lesquelles j’aime faire du shopping, et des bricoles que j’adore acheter.

Alors je suis une fan inconditionnelle d’écharpes, de foulards et de vestes, manteaux, blousons, etc. ! Je suis aussi grande fan de trousses et pochettes ! J’adore aussi m’équiper en hauts et pulls. Et le summum du summum, ce sont les sacs à main !

J’adoooooooooore ça !  En ce qui concerne les sacs, il y a des années de cela, j’avais un seul sac. Que j’adorais ! Et le jour où il a claqué, j’ai été perdue. Et depuis, je n’en ai jamais retrouvé un qui me convienne aussi bien, ce qui explique que je change régulièrement et que je cherche toujours. Je suis persuadée que le sac idéal existe quelque part, et j’espère le trouver un jour. Et non messieurs, et mesdemoiselles, ce n’est pas une métaphore, je parle bien de sac, je ne fais pas une allusion discrète à mon célibat assumé ^^


Cela fait des années que je rêve d’avoir un sac Gérard Darel. Mais cela coûte un bras. Et un jour, j’ai vu arriver une amie avec un sac que je croyais être un G.D ; modèle Charlotte (celui que je recherchais, en plus) et c’était en fait une copie, sur laquelle on se cassait le nez ! Depuis ce jour, j’ai abandonné l’idée d’avoir un jour ce sac de grand créateur, et j’ai découvert que sur le marché, on peut acheter à prix très abordables des copies de tous les plus beaux dust bags du moment (it bags, sacs à la mode) ! Du coup mes sœurs m’ont offert à un Noël un magnifique faux Darel beige, je m’en suis achetée deux autres par la suite, d’autres modèles, un grand beige et un petit noir, et j’en ai aussi profité pour m’acheter un très beau faux Balenciaga noir. L’avantage avec les copies, c’est que vu le prix, si on hésite sur la couleur, on peut en prendre plusieurs ! ^^ Et en plus, j'avais une autre amie, qui en avait eu elle un vrai pour son anniversaire, et bien elle avait tellement peur de l’abîmer qu'elle ne l'a jamais utilisé, ni même sorti de sa pochette de protection. Donc autant en avoir un faux et en user, et en abuser ; ) ! 

Bref, j’espère que ma vie vous passionne et que vous prenez autant de plaisir à lire cet article que moi j’en ai eu à l’écrire. ^^

La Soirée privée Promod... ^^


Encore une soirée privée ? Mais elle ne fait que ça, courir les soirées privées, me direz-vous ! ^^

Eh bien non, en fait c'est juste le hasard qui a voulu que les deux seules soirées privées par an auxquelles je suis conviée, grâce à ma fidélité et à mes cartes de fidélités, soient à la même période de l'année,à savoir un peu avant les fêtes de Noël.

J'avais donc rendez-vous hier soir, à 19h30, avec une de mes plus vieilles amies (on se connaît depuis le collège, depuis l'âge de 9 ans ! ) pour aller avec elle découvrir notamment la collection de Promod pour les fêtes ! 

L'accueil fut très agréable, comme chaque année : des vendeuses souriantes, nous indiquant un buffet dressé dans un des coin du rez de chaussée, couvert de délicieux petits gâteaux de soirées (pensée émue pour le mini éclair au chocolat, miam ! ) , où nous avons entamé la soirée en dégustant un délicieux pétillant ananas-passion (une tuerie), et nous avons ainsi, la coupe à la main, commencé à flâner parmi les rayonnages, et repérer ce que nous irions ensuite essayer.

Une fois les mains remplies de trouvailles faites au rez de chaussée et au premier étage, nous nous sommes dirigées vers les cabines; Personnellement, ça ne m'angoisse pas de rentrer dans une cabine avec vingt articles en main, car je sais qu'une fois vus sur moi, je vais en poser au moins dix-neuf ; ).

Cela faisait quelques temps que je ne trouvais plus grand-chose chez Promod, alors qu'à une époque, j'aurai pu faire directement virer la moitié de mon salaire chez eux (et l'autre moitié chez Sephora). Il y a des phases comme cela : est-ce nous qui changeons ou bien les collections ? A une époque, je m'habillais presque exclusivement chez Etam, j'aurai acheté la boutique dans son entier, et aujourd'hui, je n'y trouve plus rien qui me plaise ou me corresponde.

Ce soir là, j'ai trouvé plein de belles choses dans la boutique, en essayant de me concentrer tout de même plus sur des fringues que j'allais pouvoir porter au quotidien, et non des habits de fêtes (j'en ai déjà plein, je le mets jamais par manque d'occasion, les fêtes durent peu et fin décembre, j'ai personnellement plus envie de me tourner vers une combinaison de ski bien rembourrée, doublée d'un sous pull Damart , que vers une petite robe de soirée à fines bretelles ! Mais ce n'est que mon avis, et je sais messieurs, encore une fois je vous ai vendu du rêve avec mon sous pull Damart de mémé lol ) ! 

J'ai donc essayé une écharpe, une veste de tailleur,  un foulard, deux gilets et quatre pulls, et tien, le coup de coeur n’était pas au rendez-vous ! Pourtant, j'étais motivée par la promo de ce soir là, 50 % sur le second article acheté, c'est toujours sympa ! Et pourtant, il n'y avait pas non plus cet éclairage au néon jaunâtre qu'ils ont chez Pimkie et qui fait que je pose les fringues la plupart du temps, car on a l'air malade à l’essayage ! Là messieurs, je suis sûre que vous vous régalez à d"couvrir les coulisses d'une séance shopping, tous les petits trucs que vous n'aviez jamais soupçonnés ! 

Mon amie est repartie avec un jean, et un pull, et nous avons toutes les deux eu en cadeaux un lot de jolis bracelets ! 

Ce fut une soirée sympa, on en a profité pour papoter tout le long bien entendu, et faire des essayages avec une amie qui est là pour vous donner son avis, c'est toujours enrichissant et sympa  ! 

Pour finie, sachez messieurs que même si ce n'est pas en,core disponible en boutique, Promod propose désormais une collection hommes en ligne sur leur site ! Allez voir ! 

Les Vestiges du jour


Il y a quelques temps, j'ai lu "Les Vestiges du jour". J'ai dû m'accrocher pour ne pas le poser au bout de vingt pages, mais je l'ai fini. Et j'ai détesté ! 


L'ami qui me l'avait prêté m'a donc proposé de voir le film, qu'elle avait aussi, pour comparer.
Et je l'ai vu hier soir, et j'ai détesté tout autant que le livre ! 


C'est lent, il ne se passe rien, c'est insipide ! Malgré un tandem de bons acteurs, Emma Thompson et le très célèbre Anthony Hopkins (avec aussi en arrière plan Hugh Grant et Christopher Reeves, avant son accident ^^) , je me suis vraiment ennuyée tout le long ! 

Le film ne démarre jamais, c'est du moins mon impression, il ne s'y passe en fait presque rien. On nous raconte la vie d'un majordome de grande maison (A. Hopkins), et sa relation compliquée avec l'intendante (E. Thompson). Ils rythment le film et les dialogues à coup de M. Stevens (lui) et Miss Kengton (elle, pas sûre de l'orthographe). Et figurez-vous que dans le film, A. Hopkins, alias M. Stevens, travaille avec son père, et qu'ils se donnent mutuellement du M. Stevens, même en dehors du service. C'est ridicule, même pour l'époque ! 

Bref, selon moi, l'histoire raconte, lentement et laborieusement, l'histoire de deux personnes, dont une qui ne vit que pour son travail (lui), et les deux qui passent à côté de leur vie, et d'une relation possible, incapable qu'ils sont de s’avouer leur inclination mutuelle....

jeudi 28 novembre 2013

Last Vegas


Hier soir, ciné avec un de mes meilleurs amis et sa chéri. Il avait des places qui allaient se perdre, et nous a donc invitées. Encore merci à lui ! 


Nous sommes allés voir "Last Vegas", et je suis partie en me disant que j'allais passer un bon moment.


Et effectivement, cela en fut un ! Avant le film, papotage entre filles avec la chéri de mon ami, avec qui on fait peu à peu connaissance. Puis un film drôle, sympa, de bonnes répliques, de l'émotion, et le tout servi par un extraordinaire quatuor d'acteurs ! Imaginez un peu : réunis dans le même film, messieurs M. Douglas, M. Freeman, K. Kline et R. De Niro ! Et oui, rien que cela ! 

Très brièvement, le film raconte l'histoire de quatre amis d'enfance, se retrouvant vers la cinquantaine pour enterrer la vie de garçon de M. Douglas, à Las Vegas, la veille de son mariage, dans une folle et dernière nuit de fête délirante et décadente ! Entre M. Freeman qui va faire sauter la banque au casino, entre deux pilules, son fils qui le flique ayant peur qu'il refasse un avc (fils auquel il a raconté qu'il allait faire une retraite spirituelle), M. Douglas qui va faire une rencontre décisive la veille de son mariage, R. De Niro venu là contre son gré et porteur d'une vieille rancune tenace, et K. Kline à qui sa femme a donné "quartier libre" pour le week-end (avec une enveloppe contenant capote et viagra), croyez-moi, vous embarquez pour une virée furieusement rock'n'roll et un scénario délirant ! 

mercredi 27 novembre 2013

L'amitié est un casse-tête ^^





Ce week-end, je suis allée faire le marché de Noël avec des amis. Nous nous sommes baladés parmi les cabanes, et même si leur contenu est identique d’une année sur l’autre, il est plaisant et rassurant de retrouver chaque année les mêmes choses à la même place. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, et c’est un peu comme un vieil ami que l’on retrouverait qu’une fois l’an, pour une occasion bien particulière…

Nous avons donc flâné, parmi les pots de miels, les confitures rares, la lavande (beurk), les pains d’épices, gaufres, vin chauds et autres friandises de saisons. Il y avait aussi des étoles, des accessoires de scrapbooking, des vases, des objets en bois d’olivier. Un de mes amis a profité de l’occasion pour faire quelques achats : une écharpe pour lui, des super chaussons chauffants pour sa chérie, et une attention toute particulière pour moi. Je vous le donne en mille : un casse-tête !

Notez bien qu’il a essayé de faire passer la pilule en en choisissant un en forme de cœur, mais tout de même, ceci va faire hurler de rire les gens qui me connaissent bien, et pour cause : il n’y a rien au monde pour quoi je sois moins douée qu’un casse-tête ! C’est du chinois pour moi (ça va, elle était facile, je le reconnais, et j’assume ma vanne^^). Pour moi qui n’ai ni logique, ni patience, ni esprit scientifique, ça s’apparente juste à un cauchemar, voire une porte entrouverte sur l’enfer, et je pèse mes mots !

Selon moi, cette forme très subtile et raffinée de torture est un « jeu » ou « divertissement » pour les scientifiques, les matheux, les sadiques, les pervers, les gens qui n’ont pas d’amis ou de passions, qui ont du temps à perdre, une certaine sous-catégorie de geeks, ou encore les gens doués de patience (ce qui n’est ABSOLUMENT pas mon cas). Vous m’avez reconnue dans l’un de ces portraits ? Non, et c’est bien naturel, car en effet aucun ne me correspond.^^

J’ai tout de même été surprise, je ne m’y attendais pas du tout, et touchée de la petite attention (adorable, et sadique, mais une attention quand même ^^).

Bref, une fois rentrée chez moi, je sors le machin de mon sac. Il était encore emballé sous plastique, et lui et moi on s’observait à distance. J’ai donc déballé le « joujou ». Cela se présente comme suit : un cœur, des trous, de la ficelle rouge et une boule au bout. Voyez la photo pour une idée plus précise, au cas où ma description ne suffirait pas à vous donner une idée précise de l’engin ;).

Et même si mon ami me soutient le contraire, aucun des trous n’est assez grand pour laisser passer la boule. : (.

Bon, depuis, j’ai bidouillé un peu et il a quand même consenti à m’avouer que le but n’était pas de passer la boule dans l’un des trous, mais de faire sortir la boule de la ficelle, la libérant ainsi. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH, tout de suite c’est plus clair (tu parles !) !

Résultat des comptes : je cogite, je bute, je réessaie, je ne comprends pas, je m’énerve, je maudis l’ami auteur du cadeau et j’envisage de revoir à qui je donne l’appellation d’amis ^^.

Mais ça aura au moins permis aux autres amis présents au moment de la remise du cadeau de bien rire devant ma tête, et de se fendre encore plus la poire à l’idée de mes longues heures à venir en tête à tête avec le trutruc en forme de cœur ! Si si, je suis sûre que vous vous êtes bien marrés, même si vous avez sans doute attendus d’être chez vous, bande d’hypocrites ^^

Je vais profiter de ce billet pour dire aux amis que ce n’est pas parce que je suis seule que je n’ai pas une vie bien remplie : entre la lecture, le ciné, les DVD, les sorties entre amis (dont vous risquez fort d’être exclus à l’avenir, le toucan et le couple charmant ^^), le temps passé en famille, le dodo,  le boulot et ce blog, je ne m’ennuie jamais, rassurez-vous !

En tout cas, pas au point d’avoir eu envie de me précipiter sur la première cabane venue afin d’assouvir une envie pressante de casse-tête pour occuper mes jours ! ; )

Pour conclure, en guise de vraie conclusion cette fois, sachez que j'ai envoyé ce post à l'ami qui m'a fait ce cadeau, et comme il m'a répondu quelque chose de très joli, je vais me permettre de le citer ici : "Remarque, toutes les histoires de coeur nécessitent du temps et de la patience... et dans tous les cas s'il y a des noeuds il faut les défaire :P".


Virtuel mon amour : penser , aimer, souffrir à l’ère des nouvelles technologies !


À l’ère du tout numérique, où nous sommes cernés par l’information de toute part, et relié à des millions d’être humains, l’individu n’a jamais été aussi seul !
Si on a longtemps cru qu’elles pouvaient rapprocher les gens, les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) qui ont envahi nos vies quotidiennes éloignent en fait les gens, de plus en plus.
Les écrans et le virtuel supplantent les rapports humains et les conversations en face à face. Et via nos avatars, nous pouvons être n’importe qui sur le net. Mais parfois l’air des écrans peut s’avérer dangereux pour la vie réelle…

À travers de nombreux exemples documentés, des cas particuliers et des témoignages, Serge Tisseron nous montre à quelle point la frontière entre virtuel et réel tend de plus en plus à se fragiliser et s’amenuiser, nuisant par là les rapports humains…

A single man...


Film intimiste et dramatique  , « A Single man », nous entraîne pendant une journée dans le sillage de George Falconer, professeur de faculté désespéré qui erre seul suite au décès de son compagnon. Malgré le soutien de son amie Charley, il a perdu gout a la vie et n‘envisage plus aucun futur. Durant cette journée, il va tenter d’organiser son départ vers l’au-delà, mais rien ne se déroulera selon ses plans, notamment grâce à une rencontre imprévue avec l’un de ses étudiants…

Construit sur un système de flash back alternant souvenirs et scènes du présent, le film montre la douleur liée à la perte d’un être cher, sans jamais faire dans le pathos. Le réalisateur a réussi l’exploit de dépeindre la tristesse de celui qui reste en vie, face à la mort d’un proche, sans tomber dans le larmoyant, ni en faire trop. Hormis cela, il fallait toute la délicatesse de Colin Firth pour camper ce personnage pudiquement triste. Et le duo Colin Firth/Julianne Moore fonctionne et sonne le juste ton d’un tandem d’acteurs réunis pour faire de ce film un petit bijou cinématographique ! 

Au bonheur des ogres ^^


Dans le cadre de sa sortie au cinéma, redécouvrons le roman de Daniel Pennac.  Au bonheur des ogres  est le premier volet décrivant les aventures désopilantes de Benjamin Malaussene, bouc-émissaire de son état, et de sa famille, aussi déjantée et hors norme qu’on puisse l’être !


Sous la plume de l’auteur, venez découvrir les folles aventures dans lesquelles ils vont tous être entraînés. De péripéties en malentendus, vous vous attacherez à al vie de ces personnages inoubliables, et vivrez avec Benjamin l’agrandissement perpétuel de sa famille…

Cul de sac...^^


Nick n’aurait jamais imaginé cela ! Parti jouer les touristes en Australie, il découvre au hasard de ses déambulations, chez un obscur bouquiniste, une carte du bush. Sur un coup de tête, il plaque l’itinéraire initialement prévu et s’enfonce dans le désert australien au volant d’un van périclitant, racheté à un couple de hippies croisé en chemin. Sur sa route, il tombe sur Angie, jeune femme mystérieuse qui prend place à ses côtés dans le van. Elle dit venir de Wollanup, bourgade même pas répertoriée sur une carte, ni à la connaissance des autorités. Très vite, elle le séduit et lorsque Nick souhaite rompre, c’est le drame…Il se réveillera quelques jours plus tard sans souvenirs,  prisonnier de ce bled infernal et…marié à Angie ! En guise d’accueil, son beau-père et les autres membres de la communauté l’informent qu’il n’a aucune chance de s’enfuir mais que s’il tente de le faire, il sera abattu sur le champ…Commence alors une course contre la montre, et contre la folie qui menace de s’emparer de lui dans ce système machiavélique…

Au travers de « Cul de sac », Douglas Kennedy nous entraîne dans un parcours du combattant ingénieux, et nous dépeint un monde oublié du monde. Un voyage savoureux et délirant, à entreprendre sans attendre !

En bref, ne faites pas l'impasse...sur ce Cul de Sac ! ^^ 

The Reader


Le pouvoir des mots…Ils font rêver, souffrir, rapprochent, séparent. Ce sont les mots qui vont prédominer dans la relation de Michael et Hannah. Après une rencontre dûe au hasard, ils vont entamer une liaison amoureuse et une éducation mutuelle : Hannah enseignera l’amour à Michael, qui, lui, ouvrira les horizons culturels d’Hannah en lui faisant la lecture…

Adapté d’après le roman éponyme de Bernard Schlink.

La Première Etoile...






Cela faisait plusieurs fois que je le loupais à la TV, et j'en avais beaucoup entendu parler, apparemment gros succès de ciné.
Hier soir, j'ai enfin pu voir La Première étoile.
Et je n'ai pas compris ce qu'on a pu trouver à ce film...

Le scénario est plat, les gags médiocres, l'humour moyen, le happy end dont on doute un moment qu'il va arriver finalement prévisible.
Les acteurs ne sont pas transcendants, pas plus que le sujet ou les dialogues.

L'histoire : un père de famille au chômage et peu fortuné propose à ses enfants de les emmener au ski, ce qu'ils n'ont jamais fait auparavant. Or, il n'en a pas les moyens mais il va tout faire, à coup de débrouille, pour ne pas les décevoir et tenir sa promesse. C'est ça ou sa femme le quitte...

Bref, je l'ai regardé jusqu’au bout, mais sans enthousiasme.
Même si cela se laisse voir, pour moi cela ne mérite pas tout le tapage qu'il y a eu autour lors de sa sortie en salles....

La Ferme se rebelle !


Il ne deviendra pas mon Disney préféré (trop tard, la place est déjà prise par Mulan ^^), mais il est sympa quand même ! 

La Ferme se rebelle, c'est mignon, gentil, ça chante, ça danse, le tout sur des musiques entraînantes ! Et ça c'est chouette, car je n'aime pas les Disney sans chansons (exemple : Nemo, que j'ai détesté entre autre pour ça! ).

Marque de fabrique de Disney : on a la larme à l’œil, et cela finit bien évidemment par un happy end ! 

Les dessins sont jolis, il y a de l'humour, et je me demande même si ce n'est pas le premier Disney où je vois distinctement un sous-entendu pervers pour adultes ?! Va fait bizarre dans du Disney lol ! 

Et gros plus ! Dans ce dessin animé, il y a des poussins qui se prennent pour des coqs et sont les plus mignons petits poussins que j'ai jamais vus. Et idem pour les si meugnons petits cochons ! 



mardi 26 novembre 2013

La soirée privée Sephora...







Je suis allée la semaine dernière, accompagnée d’une amie, à la soirée privée de Sephora. Ils organisent cette soirée chaque année un peu avant Noël, et en tant que cliente Gold, j’y suis invitée, et j’ai le droit d’y emmener quelqu’un.
J’adore ce genre de petits privilèges liés simplement à une carte de fidélité ^^


J’y suis donc allée avec mon amie, et nous en avons profité pour squatter des conseillères à qui on a soutiré tout un tas de très bons conseils, et des références de produits, et des échantillons !

Il y avait un monde fou, on a donc pas pu s’approcher du buffet, ni se faire faire les ongles dans un des ateliers prévus à cet effet (il y en avait trois), ni se faire maquiller dans un des autres ateliers consacrés au maquillage (il y en avait trois aussi je crois).

On a fait quelques achats, avec 20 pourcents de réduction ce soir-là (ça fait toujours plaisir, et du bien au porte-monnaie).


J’adore Sephora ! En plus du fait que la boutique offre plus de choix, et des prix plus intéressants que les enseignes rivales, on y trouve des vendeuses toujours disponibles, souriantes,  ne poussant jamais à la vente, et ne renâclant jamais à donner plein d’échantillons, afin que l’on puisse tranquillement tester les produits chez nous.
Moi à force elles me connaissent, vu le temps que je passe là-bas à tester les nouveautés, sentir les nouveaux parfums, choisir les miens….


On a donc passé une petite heure-là bas, et on est ressorties avec nos achats, et plein de cadeaux ! Un sac, contenant un sac d’ordi en velours noir trop beau, des échantillons, des bracelets, des crèmes, des parfums, du rouge à lèvres Dior, un trop beau porte-clefs Givenchy que j’ai immédiatement adopté et mis sur mon sac, une baignoire pour mettre des produits ! On a été ravies et gâtées !


Et tout ça en ayant seulement acheté une merdouille chacune lol ! Merci Sephora ! On va vous rester fidèles longtemps ! ^^

Autre coup de coeur musical, très beau morceau !

Vieux coups de coeur musicaux bien punchy !





Red


Red est un film plus sympathique que je ne  le croyais ! Je me suis retrouvée devant un soir où il passait à la TV, et j'ai bien aimé !

C'est drôle, de bonnes répliques, des rebondissements inattendus, un Bruce Willis toujours aussi séduisant, malgré l’absence de cheveux, avec ce je ne sais quoi indéfinissable dans le regard qui n’appartient qu'à lui et nous fait toujours craquer ! ^^

Scénario original bien servi par Willis et compères : J. Malkovich, Morgan Freeman, et Helen Mirren.

lundi 25 novembre 2013

Violette


Ce week-end, je suis allée au cinéma avec ma mère voir "Violette". Je n'avais pas forcément envie de le voir, mais j'avais très envie d'un ciné, et entre ceux que j'avais déjà vus, et ceux que je n'avais aucune envie d'aller voir, il n'y avait rien d'autre.


Je n'ai pas tellement aimé le film, il m'a ennuyée la plupart du temps, et comme il fait 2h19, je dirai qu'à mes yeux, il y a plus que des longueurs lol ! 


Cependant, le sujet est bien traité, le film bien construit, chronologiquement.


Il nous raconte la vie de l’auteure Violette Leduc, dont je ne savais pas grand-chose. Contemporaine de Sartre et de De Beauvoir, récriée car invertie, défrayant la chronique, Violette Leduc va commencer à écrire, encouragée par Simone De Beauvoir, à laquelle elle voue une admiration, et un amour infini, pervers, voire malsains, et finalement destructeurs.



Ainsi, on voit Violette, tout au long du film, écrire trois de ses ouvrages : "L'Asphyxie", "L’Affamée" et "Ravages". Tous trois sont entièrement autobiographiques, et traitent de sa vie, ses amours, avec hommes et femmes, les sentiments qu'elles portent à Simone de Beauvoir, et sa famille.On assiste également à l'écriture du "Deuxième sexe" par Simone de Beauvoir, ainsi qu'à la naissance de ses "Mandarins" avec lesquels elle remporta le Goncourt.

Tout au long du film, Violette fraye également avec d'autres auteurs,  tels que Jean Genêt.

On apprend beaucoup sur les auteurs dont il est question, et j'ai aimé cet aspect là du film, tout ce qu'il m'a apporté sur cette partie de culture littéraire pour laquelle j'ai de nombreuses lacunes.

Et même si je n'aime pas beaucoup Emmanuelle Devos, elle joue incroyablement bien, et Sandrine Kiberlain, que j'aime beaucoup par contre, est magistrale, en Simone De Beauvoir plus vraie que nature ! 

Sur la route...


Il y a quelques années, à force d'en entendre parler comme d'un classique incontournable de la littérature américaine,je me suis lancée dans le roman de Jack Kerouac, "Sur la route". Résultat des courses : il m'est tombé des mains au bout de 50 pages ! Sans que cela ne constitue une réelle surprise pour moi...

Comme dit le proverbe, à très juste titre je trouve : "Un classique est un livre que tout le monde veut avoir lu mais que personne ne veut lire"...A méditer.

Bref, je me suis dit que le DVD état un bon moyen de connaître l'histoire, pour moi qui ne parvenais pas à lire le livre.

Le film ne m'a pas déplu. Il est servi par deux bons acteurs, que je ne connaissais pas forcément, Garrett Hedlund et Sam Riley, et par la très inutile Kristen Stewart, qui, comme d'hab, peu importe le rôle qu'elle a à interpréter, offre la même interprétation insipide d'autiste ! On notera aussi la présence toujours posée et idéale de la belle Kirsten Dunst, qui elle peut tout jouer ! 

Je dirai que l'histoire est celle de la rencontre de deux marginaux, inadaptés socialement, du moins temporairement pour l'un d'eux. De cette rencontre va naître une échappée belle, une parenthèse dans le temps, qu'ils vont vivre en prenant la route. Et la voix off de l'un d'eux rythme le récit en empruntant à Jack Kerouac des passages de son livre, que l'on voit naître sous nos yeux dans le film.

Stage beauty


"Stage Beauty" s'annonçait passionnant ! Malgré le pitch qui ressemble étrangement à celui de "Shakespeare in love"...
Et en fait, il n'en est rien. Les acteurs ne sont pas bons, le film est inintéressant, c'est du "Shakespeare in love" au rabais, parodié, imité mais sûrement pas égalé ! 

Je n'avais jamais entendu parler de ce film, et j'ai été séduite par la pochette du DVD, en la voyant sur l’étagère de l'amie à qui je l'ai emprunté.

Au final, je ne dirai même pas que le film se laisse regarder, car il m'a ennuyée, et le tandem Danes-Crudup (lui, jamais vu ailleurs) n'a pas évité que je fasse autre chose en regardant de plus en plus le film d'un œil.

Bref, encore une déception cinématographique ! 

mercredi 20 novembre 2013

L'intimité, concept dépassé ou vision qui a évoluée ?


Non je ne me prends pas pour Carrie Bradshaw (même si je suis actuellement ses aventures dans la saison 4 de « Sex and the city » ^^), et je n’ai pas la plus petite intention d’orienter tous mes billets du blog vers le sujet du sexe (qui est ici évoqué même si ce n’est pas le thème principal de ce billet), mais ça fait un moment que je me questionne sur le sujet, et du coup, j’ai décidé de partager avec vous le résultat de mes réflexions.

L’intimité en 2013, qu’est-ce que c’est ?

C’est une notion toute relative, et très personnelle selon moi.
Cela dépend du vécu, et de l’importance l’on accorde à la relation de soi à soi, et à soi avec un autre.

Laisser quelqu’un pénétrer son intimité est loin d’être évident (sans vilain jeu de mots), et c’est pourtant la base si l’on veut fonder avec lui une relation durable.
Le problème, c’est que, comme dit si justement le proverbe, « chat échaudé craint l’eau froide », et que nombre de personnes ont souffert de trahisons après s’être ouvertes trop vite à l’autre, après avoir fait confiance par principe, après les avoir laissées trop vite accéder à leur intimité, et donc, ces personnes ont peur de la « nouvelle gifle à venir », ou de « la trahison de plus », goutte d’eau qui ferait déborder leur vase personnel.
Du coup, les gens se ferment et se bloquent. Ont peur de partager, de montrer, d’avouer. Et passent sans doute à côté de possibilités humaines merveilleuses, qui sait ?

Comment entamer une relation saine et de confiance dans ces cas-là, et comment envisager du coup de partager son intimité avec quelqu’un ?
C’est le serpent qui se mord la queue, on s’en rend compte rapidement..


L’intimité, selon moi, a évolué. Il y a quelques années, je pensais qu’être intime avec quelqu’un, c’était faire l’amour avec lui. Mais à l’heure actuelle, où les gens trop seuls peuvent utiliser le corps de l’autre comme moyen anti-déprime, à l’heure où faire l’amour a perdu pour la plupart des gens tout son sens, à l’heure où le sexe s’est banalisé partout, à l’heure où les « sex-friends » sont légions et les câlins comme antidépresseur monnaie courante, je ne dirai plus qu’être intime avec quelqu’un, c’est faire l’amour avec lui, lui offrir son corps. A l’heure où les corps se dénudent, sur les plages, dans la presse, au cinéma, dans des pubs pour lesquelles ce n’est clairement pas nécessaire pour vendre le produit (même si ça aide sans doute au final, le sexe et la nudité compensant alors l’absence de créativité et d’originalité des publicitaires),  à l’heure où plus rien ne semble choquer, ou tabou, peut-on encore parler d’intimité ?

Je pense que de nos jours, être intime avec quelqu’un, c’est l’autoriser à partager notre quotidien, le laisser pénétrer nos pensées, et quand il n’y arrive pas (l’autre n’est pas forcément devin ^^), ne pas craindre de les partager avec lui, lui offrir nos cernes du réveil, nos sursauts quand on cauchemarde la nuit, lui dévoiler nos peurs, nos doutes, accepter de se montrer faible et vulnérable devant lui, savoir qu’il peut nous voir pleurer sans estimer pour autant  que l’on est misérable. C’est aussi lui permettre de nous voir pas sous notre meilleur jour, pas maquillée pour nous les nanas, habillée moins classe quand on reste à la maison. C’est apprendre à pouvoir se moucher devant lui sans gêne, oser aller aux toilettes quand il est dans l’appart sans rougir en sortant (c’est banalement humain mais c’est vrai, combien de nanas ont un blocage à ce niveau-là, lol). Etre intime avec quelqu’un, c’est lui raconter au réveil le rêve que l’on a fait, écouter les siens, le regarder s’endormir, être apaisé par sa présence, le bruit de sa respiration régulière (ou de ses ronflements, c’est moins poétique, mais là encore ça peut être vrai ^^) la nuit.


C’est regarder avec lui un film le soir, savourer sa présence même silencieuse, lire à côté de lui, lui raconter ensuite. C’est se quitter pour mieux se retrouver, pour avoir plus à partager. C’est se raconter nos journées en partageant un bain, ou un verre de vin. C’est lui faire lire en priorité ses écrits, accepter qu’il aperçoive les sous-vêtements (même les moches – parce que mesdemoiselles, ne nous mentons pas , on a pas que de la lingerie fine et sexy, lol  ^^) étendus devant lui…

Se montrer intime avec quelqu’un, c’est aussi savoir qu’on peut se coller à lui la nuit sans craindre ses foudres si on veut un câlin, c’est l’autoriser à ouvrir son frigo et à se servir lui-même dans les placards, c’est peut-être aussi avoir un tiroir pour lui chez soi…



Au fond, est-ce qu’être intime avec quelqu’un, ça ne se résumerait pas à vivre avec lui ? Est-ce que tous les petits faits et détails que je viens d’énumérer ne sont pas un bon résumé de la vie à deux ? Si ce n’est pas ça, ça y ressemble (pour ceux que le concept de vie à deux angoisse), ou c’est peut-être mieux, comme dit la chanson…

Une partie de...billard !

Dimanche dernier, après un déj’ super sympa entre amis, chez des amis, avec aux fourneaux un desdits amis, nous sommes allés faire un billard.

En fait, à la base, il était prévu bowling ou billard, puis les premiers votes ont révélé une petite majorité penchant pour le bowling. Ça ne m’arrangeait pas tout ça, j’étais en robe courte un peu près du corps et en bottes, lol. Bref, pas du tout la tenue idéale et confortable pour faire un bowling, loin de là, et c’est rien de le dire lol !

Et puis, finalement, revirement de situation (ouf !), et nous voilà partis au billard.

En général, « aller faire un billard » avec mes amis est synonyme de gros gros moments de délires, et de fous rires ! Et cette fois-ci n’a pas fait exception à la règle…^^

Je pense par contre que pour les tables de billard, nous voir arriver ne doit pas s’apparenter à une grande réjouissance…Et si les boules pouvaient pas dire qu’on était responsable de l’animation..

Heureusement, ce dimanche après-midi-là, il n’y avait pas grand monde, sinon on aurait pu faire l’animation du lieu à nous tous seuls !

Nous étions trois filles, et quatre garçons, mais comme l’un d’entre eux n’a pas joué, nous étions à égalité, et évidemment, nous avons fait deux équipes : les filles contre les garçons. Classique et prévisible ^^ Et à partir de là, la guerre était déclarée !

Il y a eu des rires, des larmes, des cris d’indignation, des déceptions. Nus les filles devions à la fois nous concentrer sur la partie, et gérer les coups as des mecs qui avaient bien sur peur de nous, et de notre inégalable tactique. En fin stratèges, ils ont eu beaux passer du temps tous trois autour de la table à faire des plans sur la comète, des mesures dignes de géographes, des calculs d’angles précis et élaborés avec leurs mains, ils n’ont jamais réussi à rentrer une seule fois la noire, eux ! Et na ! Déjà là-dessus messieurs, on vous a coiffé au poteau ! ^^Et en plus,  vos attitudes de fins calculateurs nous ont bien fait sourire !

Et on ne vous en veut même pas pour tous vos coups bas : nous tirer par la ceinture, nous chatouiller, nous faire des grimaces à l’autre bout de la table, nous faire rire, faire bouger la table ou tenter de faire dévier la trajectoire des boules en soufflant dessus. Non, on ne vous en veut pas, on n’est pas rancunière et on s’élève bien au-dessus de ça ! ^^

Bon, notre technique était un peu légère, (et je vois déjà d'ici les mauvaises langues qui trouveront que le mot est faible, cf toucan moqueur  en particulier), ce qui n'a pas empêché des résultats surprenants en terme de trajectoire par rapport aux objectifs escomptés, et du grand art sur certains coups, artistiquement très réussis et visuellement inattendus !   

Au final, je ne sais pas qui a gagné, mais on a tous passé un très bon moment, et nous les filles, on a chacune à notre tour rentré au moins une fois la noire (oui, parce qu’il faut que je vous explique, on avait une des deux couleurs ET la noire en générale…). No comment…^^

Bref, super après-midi, et si c’était à refaire, on referait pareil, avec le même casting, plus les absents auxquels on a bien pensé, comme dit mon toucan préféré ! Même s’il a proposé un moyen pas très catholique de nous empêcher de rentrer la noire (cf. photo ci-dessous) :




Pauvre petite bête ! 
Bref, une partie de billard avec nous, c'est un peu l'anarchie, c'est un peu approximatif en terme de technique et de résultats obtenus, mais c'est terrible ! 

Born to die de Lana Del Rey

Lana Del Rey est la révélation féminine de l’année ! Son timbre atypique et sa voix surprenante font d’elle la découverte musicale de 2012 ! Ne passez pas à côté de son premier album, « Born to die ». Vous connaissez sans doute le premier extrait de cet opus, « Video games », grâce auquel tout le monde a pu apprécier toute la suavité et la sensualité dont la chanteuse fait preuve.
Autour des thèmes de la vie, de l’amour, des relations de couples, Lana nous offre ici un aperçu de son talent à travers un album aux sonorités parfois rétro, et un univers aussi personnel qu’unique.

Cette nouvelle venue dans le monde de la chanson a été précédée d’un buzz hallucinant ; c’est une inconnue qui mérite de ne pas le rester…


La Mort des bois de Brigitte Aubert...

Prenez une petite ville de banlieue tranquille. Dans cette ville, un quartier résidentiel sans histoire. Dans ce quartier, Elise, jeune femme infirme, aveugle, muette et tétraplégique des suites d’un accident. Survient alors un meurtrier qui va s’occuper de venir faire basculer dans l’horreur les petites vies bien ordonnées des habitants de ce quartier, en s’attaquant à leurs enfants. Une suite macabre d’assassinats et de rencontres inattendues vont mener Elise, malgré elle, tout droit au cœur de l’enquête. Elle sera bientôt la seule à pouvoir assembler toutes les pièces du puzzle. Mais lorsqu’on est comme enfermée à l’intérieur de soi, comment se faire comprendre des autres ?...

Au travers de son premier roman, Brigitte Aubert nous offre un thriller de haute volée, où un suspens à couper le souffle laisse parfois la place à un humour efficace, le temps de nous laisser reprendre nos esprits, et afin que notre cœur ne rate pas un battement de plus…



Crazy stupid love !

Deux hommes que tout oppose. Une rencontre dans un bar. Une nouvelle à oublier. De verres en verres, Jacob, bellâtre à qui tout semble réussir, va proposer à Cal, dont la vie est sur le point de basculer à cause d’un divorce, de le coacher. Il veut faire de lui un homme neuf, un homme que les femmes ne quitteront plus. Mais ce qui n’était pas au programme de ces deux ambitieux, c’est une rencontre qui va tout remettre en question…

De situations cocasses en réparties inattendues, Crazy Stupid Love est la comédie la plus drôle de l’année dernière ! Loin des comédies romantiques classiques, le film se détache du genre et de ses clichés pour nous offrir un délicieux moment de détente à partager en famille ou entre amis.


Quand souffle le vent du Nord de Daniel Glattaeur

Ce roman aurait pu être une histoire banale mais il n’en est rien. Cela aurait pu raconter comment Emmi va remettre en cause sa vie, cela aurait pu narrer la fin d’une histoire d’amour, le naufrage d’un mariage, la tristesse de l’adultère. Au lieu de cela, il est question d’un email envoyé au mauvais destinataire, d’une rencontre virtuelle, de la cyber naissance d’une idylle entre deux personnes qui ne se sont jamais vues et qui vont, petit à petit ,pénétrer dans la vie de l’autre jusqu’à lui devenir indispensable…

Quand soufflera le vent du Nord, vous serez emporté dans son tourbillon par ce roman épistolaire d’un genre nouveau. Les emails de Léo à Emmi ont remplacé les lettres de Valmont à Merteuil. Mais la saveur des échanges demeure inchangée et saura nous tenir en haleine jusqu’au point final ! 

La Forêt des ombres de Franck Thilliez

Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite ramener à la vie un tueur en série par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur de polar occasionnel, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne. Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées... et très vite, la psychose s'installe…


Un roman captivant, une intrigue bien ficelée, un récit qui accapare nos pensées et qu’on ne peut poser avant la dernière ligne, tellement l’auteur nous tient en haleine ! À travers La Forêt des ombres, Franck Thilliez réveille les angoisses ancestrales qui sommeillent au fond de chacun d’entre nous, et nous livre un thriller psychologique des plus efficaces ! 





We need to talk about Kevin...

Un film de plus sur les tueries dans les lycées américains ? C’est ce que l’on peut penser de prime abord en voyant ce film…Mais le réalisateur a choisi un angle original pour aborder ce sujet douloureux : à travers les yeux de la mère…

Kévin n’a jamais été un enfant comme les autres, et sa mère a toujours soupçonné chez lui une prédisposition pour le mal. Leur relation est ambiguë, et conflictuelle. À de nombreuses reprises, elle tente d’alerter son mari, en vain. Il ne la croit pas, et ne la soutient pas, pensant que c’est elle qui est malade. L’aveuglement de ce père contribuera aux deux drames finals, aux cours desquels la nature psychopathe de Kévin trouvera sa pleine expression…


Comment pardonner ce qui reste inexpliqué ? Le crime de l’enfant va entraîner la perte de la mère. Coupable aux yeux de tous, rejetée, sa vie s’arrête le jour du drame… 



Un roman français de Frédéric Beigbeder

L’ouvrage s’ouvre ainsi : le frère aîné du narrateur s’apprête à recevoir la Légion d’honneur tandis que ce dernier, Frédéric, est arrêté pour usage de stupéfiant sur la voie publique, et jeté en cellule. La garde à vue se prolongera de façon imprévue, ce qui permettra à l’auteur une franche introspection, dont est issu ce livre.


Avis à tous les fans de l’auteur, mais aussi à tous ses détracteurs ! Ce roman est l’occasion unique de découvrir l’homme derrière l’écrivain et le personnage public. À travers le récit de sa vie et le portrait de sa famille, Frédéric Beigbeder se dévoile et nous dépeint son parcours chaotique et atypique, tout en finesse, sans pathos mais avec beaucoup de pudeur. S’il est « Un roman français » à lire, c’est bien celui là…



Lykke Li : Wounded Rhymes !

Après s’être un peu mieux fait connaître du grand public en ayant figuré sur la bande-originale du second opus de Twilight, (Tentation), avec sa mélopée envoûtante, « Possibility », Lykke Li nous revient avec un nouvel album !

Dès la première écoute de Wounded Rhymes, on ressent bien toute la personnalité de l’artiste ! Son talent et son originalité mis au service de la musique donnent, pour notre plus grand bonheur, un cd qui surprend et déroute parfois, tellement on s’éloigne des sons « commerciaux » que nous imposent les ondes ! Là, le style est planant, les tonalités légères mais percutantes tout à la fois. La voix de la jeune chanteuse résonne et semble s’élève dans les airs telle une plainte lancinante, subjuguant toutes les oreilles sur son passage, et emportant avec elle au loin tous nos préjugés. Elle nous laisse seulement étonnés, charmés, vaincus…


Premier extrait : « I Follow rivers».