mardi 25 février 2014

Je l'adore ce p'ti bonhomme !

Coup de coeur musical, et régressif ! 



Tant pis, j'assume !  ; ) 




Le régime...

Comme promis (à moi-même), et annoncé (à vous-mêmes) sur le blog, j’ai attaqué hier le régime !


C’est bizarre ces débuts de régime, on est à la fois hyper motivé (en espérant que ça dure) et un peu triste, comme si on laissait quelque chose derrière soi, serait-ce le deuil d’une vie de débauche alimentaire ? ; )


Le régime, je vais le faire pour moi mais, inconsciemment, ne nous mentons pas, la société me l’impose car l’été approche ! Et chaque année, c’est inévitable, le retour de l’été s’accompagne d’une prise de conscience. On ouvre les yeux sur notre corps, eeeeeeeeeeeeh oui, on l’a eu tel quel sous les yeux tout l’hiver, et il était bien sous nos gros pulls douillets, il nous semblait parfait assis face aux copains pour les apéros, les soirées pizzas, les paresses sous la couette dues aux frimas…


On a beau savoir qu’elles sont retouchées, photoshopées, pas réelles, et que le perfection n’est pas de ce monde, ça fait mal dès le mois de février d’être agressée dans chaque kiosque et presse par des couvertures de magazines mettant en scène des nymphes aux courbes plus que parfaites, elles, désirables, bien dans leur peau…Et je suis sûre que chaque année, une fois la culpabilité du nombre de raclettes et tartiflettes mangées cet hiver (0,5 dans mon cas !), on sera nombreuses à avoir envie d’atteindre un idéal inaccessible, et à rechausser nos tenues des sport, avec, en tête, au loin, un petit bikini, qui nous nargue, mignon mais si petit… ; )

Bref, nous les filles « normales », aux proportions « humaines », on sort toujours de ces kiosques, de ces agressions photovisuelles traumatisées ! Toutes ces femmes en maillot si sublimes ! On culpabilise encore plus de notre laisser aller hivernal, on se dit qu’elles, la raclette, elles n’y ont pas touché ! On se demande même si elles n’ont mangé que des graines, ou de la salade verte non assaisonnée…Parfois, je me dis que ces nanas là vivent de clopes et de café, ou d’eau minérale en guise de toute alimentation…Et donc ceci expliquerait cela…En plus, on est à peine en mars qu’elles affichent un  bronzage parfait, les sal…etés ! ^^ Elles trouvent où le temps et le soleil nécessaire à cela ? ! ; )

Il parait que la café brûle les graisses mais moi je n’en bois pas, car je n’aime pas ça. Premier mauvais point pour moi. Mais bon, je me console en me rappelant que ca fait une haleine horrible, et je porte à nouveau à mes lèvres souriante mon mug de thé vert, avec ses propriétés antioxydantes ; ) !

Mais on s’égare, et revenons un peu à nos moutons (et en disant cela, j’ai l’image du film d’hier soir, « Le Cochon de Gaza », dans lequel il déguise ce pauvre cochon en mouton, lol, terrible, et en fait on s’égare encore plus…) !

J’ai donc attaqué le régime hier. Encore une fois, l’idée est plus de parvenir à mettre en place sur du long terme une alimentation saine et équilibrée (ou au moins, moins déséquilibrée). Et de refaire du sport plus souvent !

J’ai donc ressorti les bouteilles d’eau pour boire plus que de coutume (but : hydrater la peau, et caler l’estomac, tromper la faim ; ) ), et je me suis remis aux abdos, j’en fais 100, 50 le matin, et 50 le soir. J’ai vraiment envie de tenir, car j’ai un petit bidon qui me complexe, et comme il est orné d’un joli piercing au nombril, j’aimerai mieux que le piercing soit la cerise sur le gâteau d’un joli ventre plus plat !

J’ai mangé moins, mieux, j’ai bien sur ressenti la faim (on en bave toujours la première semaine, voire les quinze premiers jours, dans une phase d’attaque de régime), et bien sûr, j’ai envie de tout un tas de choses totalement à proscrire dans le cadre d’un régime !

En même temps, je m’étais bien fait plaisir ce week-end, avec samedi, le déménagement d’une amie, qui nous avait prévu, en guise d’accueil (et pour faire passer la pilule de l’heure de lever un samedi matin, avec tout le monde quasiment sorti la veille ; ) ) un super petit déj, à base de viennoiseries et de super boissons chaudes et sucrées ! Puis le midi, pic nic, sandwich party, et le soir, pizzas ! Ok, c’est convivial et délicieux, mais c’est le festival du gras tout ça lol ! Et le dimanche, on remet ça avec des oreillettes en guise de goûter chez mamie. Et bien sûr, c’est pas le genre de truc qui se mange à l’unité… : (((

Bon, donc j'essaye de me raisonner, de faire attention, de réprimer mes fringales et autres envies alimentaires déraisonnables. je pense recommencer à courir très vite , les soirs de semaine,et essayer de maintenir le dimanche en nature, entre amis ! Et puis, y a l'envie de rentrer dans une jolie robe de soirée, pour les Césars, et pour mon anniversaire ! 

Je vous tiendrai au courant, on "keep in touch" ?  ; ) 


Les Onze Commandements

Les Onze Commandements…

Le film était déjà passé la semaine dernière, mais je l’avais raté, et comme j’ai eu l’occasion de le voir hier soir, vu qu’il était rediffusé, je me suis mise devant.

Croyez-mi, je regrette d’avoir perdu du temps de sommeil pour cela ! Et d’avoir gâché du temps, et gaspillé de l’énergie à lutter contre la fatigue pour le regarder !


J’avais bien une ide de ce qu’il y avait derrière ce film, mais j’étais tellement en dessous de la réalité !

Je comptais dire que c’était une daube, mais je ne vais finalement pas m’arrêter, et je vais développer, car le mot « daube » n’est encore pas assez fort pour tenter de vous faire passer ce que j’ai ressenti devant ce film !

Je me suis ennuyée au plus haut point : c’est nul, vulgaire, grotesque !

Outre l’ennui, j’ai été atterrée, affligée : comment un film pareil a-t-il intéressé des gens, qui ont ensuite souhaité le financer ? Ca n’aurait pas été une lourde perte pour l’humanité si le film n’avait jamais vu le jour.

On m’avait dit le film drôle…Plaît-il ? ! Cela ne m’a pas arraché un sourire !

Le film est bête et minable, il raconte les « exploits » d’un groupe d’adultes (on se demande s’ils ont atteint au niveau du développement la puberté, ou même pas) dont le seul but dans la vie semble d’être faire chier le monde, emmerder le commun des mortels, pourrir la vie de gens qui n‘ont rien demandé (et n’ont rien fait de mal) !

On les voit ainsi dégrader une chambre d'hôtel, un appartement, un autre, scier un scooter en deux, réduire à l'état de cube une voiture, faire un concours d'outrages à agents...gros plan réguliers sur des gens en train de vomir, cracher, des paires de fesses, le mot "bite" est un leitmotiv qui revient tout au long du film, sous forme de mot, ou de costume, et j'en passe ! 

C’est ça les idoles des jeunes ? Les exemples ?! Il vaut mieux s’en passer que d’avoir ceux-là je pense !

Pour conclure, je dirai que Michael Youn propose de l’humour fait par des beaufs, et pour des beaufs, et qu’il pense sans doute qu’au niveau du corps humain, c’est dans les fesses que m‘intelligence est stockée, car le film est rythmé par les vues sur son postérieur, et presque pas une scène ne se passe sans qu’il se dessape ! Et vu que ce n’est même pas un Apollon…


Ce billet est sans doute plus mal écrit et vulgaire que la plupart des autres, mais je suis remontée contre ce genre de « cinéma » et les gens qui l’encensent, pour leur donner une place qu’il ne mérite certainement pas ! 

Le Cochon de Gaza


Hier soir, j'ai passé un bon moment devant ce film, que j'avais raté au cinéma ! 

C'est plein de rebondissements inattendus, de situations cocasses et c'est drôle ! 

Pitch pris sur le net :

Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable… 
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.

lundi 24 février 2014

Lulu, femme nue


Vendredi soir, je suis allée au cinéma avec ma mère, voir "Lulu , femme nue", adapté d'une bande-dessinée d'Etienne Davodeau (dont je ne connais pas le travail). Nous y sommes allées "un peu comme ça", plus par envie de faire un ciné malgré le peu de propositions alléchantes (selon moi) à l'affiche en ce moment que pour le film en lui-même. Et d'ailleurs, lors du visionnage de la bande-annonce, je m'étais personnellement positionnée comme "clairement pas tentée ou intéressée" ; ) 

Et nous en sommes ressorties enchantées toutes les deux : ce film est une belle surprise ! 

"Lulu, femme nue" est l'histoire d'une femme en recherche d'elle-même, en quête d’identité.

Que dire de Karin Viard ? Elle est touchante, émouvante, superbe, sensible et élégante ! Elle nous transporte dans son histoire, dans son périple, celui d'une femme qui va profiter d'un voyage "professionnel" (entretien d'embauche loin de chez elle) pour se remettre en question, et s'offrir une escapade amoureuse, une parenthèse hors du temps, loin de ses enfants, et de ce mari dont on perçoit les mauvais cotés...

Lulu est une femme fatiguée, timide, un peu gauche au début du film. Sa "pause buissonnière" va lui permettre de retrouver confiance en elle, en son avenir, de se reconnecter avec sa féminité et sa sensorialité, et cela, grâce à une rencontre, aussi hasardeuse que providentielle...Mais aussi grâce à des rencontres, tout aussi inattendues et surprenantes ! 

Au côté de Karin Viard, Bouli Lanners (que je découvre), qui m'avait insupporté dès la bande-annonce, et qui finalement m'a convaincue, ainsi que la toujours incroyable Claude Gensac, qui a bercé mon enfance en campant souvent l'épouse de Louis de Funès (ils étaient tellement assortis que j'ai longtemps cru qu'ils formaient également un couple dans la vie). ; ) 

Coup de coeur musical !

Ca met la pêche, ça me rappelle de super practices en West coast ! 


Calvin Harris, "Feel so close"

Coup de coeur musical !

Découvert dans la bande-annonce de "Terre des ours" ! 


Sirens call, "Cats on trees"

Dallas buyers club



Dallas buyers club...

Au fond de moi, je savais avant même de le voir que je n'aimerai pas, et j’avoue que plus que le film, ou le pitch, c'est la performance de Matthew McConaughey que j'étais curieuse de découvrir...

 Matthew McConaughey, c'est typiquement l'acteur que j'étais habituée à voir dans des comédies romantiques, dont certaines que j'avais bien aimées, comme "Comment se faire larguer en dix leçons". Ou alors, il jouait dans des films légers, des personnages sans vraie consistance, comme dans "Ed TV".

 Bref, c'était le beau gosse, qui jouait souvent torse nu, et savait jouer aussi de ses regards et de ses sourires pour facilement envoûter la téléspectatrice féminine ; ) 

Et puis, il a fait des choix différents de rôle, et j'ai constaté la première transformation de sa carrière quand je l'ai découvert dans "Killer Joe" ! Surprenant ! 

Pour endosser le rôle de Ron Woodrof, cow-boy adepte des rodéos, électricien, et malade du sida, l'acteur a dû perdre 20 kilos ! Rien que cela, sa transformation physique, est incroyable ! 

Adapté d'une histoire vraie, le film raconte comment un homme, a qui on apprend sa séropositivité, et a qui l'ont apprend qu'il lui reste 30 jours à vivre, va se battre pour ramener aux USA des médicaments qui n'y sont pas tolérés, mais susceptibles d'améliorer les malades du sida à mieux vivre la maladie, et à vivre plus longtemps. Il va ensuite créer le Dallas Buyers Club, grâce auquel il aidera d'autres malades à améliorer leur condition, tout comme lui.

A ses côtés, pour le casting, on retrouve une Jennifer Garner, qui campe un médecin aux idées plus innovantes que celles de ses collègues masculins, et un Jared Leto (que je n'ai tout d'abord pas reconnu dans ses premières apparitions), puisqu'il joue un drogué, séropositif et transsexuel, il porte des tenues de femmes quasiment tout le film et  propose une prestation tout aussi impressionnante que dans "Requiem for a dream"  ! 

Je n'ai pas aimé le film, je l'ai trouvé glauque et sordide. Normal, me direz-vous, vu le thème abordé...Sans doute. Mais j'y ai vu une dimension malsaine que je ne saurai pas vous expliquer et dont je n'ai pas pu me départir tout au long du film...

Trois pièces, cuisine et bains !



Encore un film découvert sur Arte, encore un film allemand avec lequel je me suis régalée ! 
J'y ai retrouvé l'actrice principale de "La Naissance du jour" (cf un billet précédent).

Ce film raconte l'histoire d'un groupe d'amis, en Allemagne, qui, sur une année, vont s'aider mutuellement à déménager, au gré des envies, des besoins, des mutations professionnelles et des couples qui se font et se défont au sein de ce groupe, et de leurs familles ; ) 

vendredi 21 février 2014

Lundi j'attaque....

(En fait si, je rentre encore dans mes jeans, mais j'adore ce dessin !)

Un dernier week-end de laisser aller, et lundi j'attaque...le régime  !


Je vais recommencer le footing, et surveiller mon alimentation...




Rendez-vous lundi, bon week-end à tous, et bons derniers excès à moi-même  ! 



jeudi 20 février 2014

Coup de coeur littéraire !

Voici Gilles Legardinier, un de mes très récents coups de coeur littéraires ! 



Récemment, j'ai eu l'occasion de lire (enfin) un des phénomènes de librairie de l'an dernier : "Demain j’arrête !".


Après l'avoir eu sous le nez pendant un an partout où j'allais, librairies,grandes surfaces, bibliothèques, je l'ai enfin eu en main ! 

Je me suis régalée ! Je pensais que cela serait un roman sympathique, mais je e pensais pas l'aimer autant ! 
L'auteur a un univers bien à lui, drôle, avec des personnages lus atypiques et truculents les uns que les autres, le tout sur fonds d'histoires qui n'ont l'air de rien, assaisonnées de répliques et dialogues plus succulents les uns que les autres ! 

Remarque, le ton est donné dès la couverture, dont on comprend le choix et la pertinence à la lumière de la lecture.

J'ai ri, j'ai souri, j'ai adoré, je l'ai emmené partout avec moi, et j'ai eu du mal à le lâcher ! Bref, tous les signes concordaient : j'avais trouvé un très bon roman ! 

Le roman commence sur une jeune femme qui s'interroge, suite à une question que l'on vient de lui poser : quelle est la chose la plus stupide qu'elle ait faite (récemment, ou par amour, je ne sais plus, j'ai un doute, vous me pardonnerez ce manque de précision et saurez vous montrer cléments à mon endroit, j'espère ; ). Promis, je m'attacherai à ne plus vous décevoir ensuite ! ).

J'ai donc décidé de récidiver (après tout, y a pas de mal à se faire du bien), en lisant le second : "Complètement cramé ! ".



Une fois encore, c'est un chat rigolo qui nous accueille sur la couverture ! Il s'agit de Mephisto, un des protagonistes de ce deuxième roman ; ). 

Encore une fois, le bonheur ! Le livre devient mon compagnon de route pour quelques temps (peu en fait, puisque je l'ai dévoré) ! Au moins aussi bien, si ce n'est encore un peu mieux que le premier ! 

Ce roman raconte l'histoire d'un anglais, grand patron d'une grande entreprise, qui plaque tout du jour au lendemain, pour aller en France se présenter à un poste de majordome...

Suite à cela, je décide de persister encore, et de poursuivre sur ma lancée, et je me dirige vers le troisième livre de la série (qui en fait n'en est pas une).


Et je m'attaque donc à "Et soudain tout change". Une fois encore, c'est un chat qui nous accueille, un chaton plutôt en fait cette fois-ci. C'est Flocon, un de nos héros secondaires. Je me dis que l'auteur doit sans doute avoir une affection toute particulière pour les chats, pour les avoir intégrés à ces trois romans, et placés sous les projecteurs (en couverture de ses livres).

Le livre est très bon, mais petite déception, car il est moins léger et plus grave que les autres, de par le sujet qu'il aborde. Alors oui l'humour est présent, oui les dialogues sont très bons et réservent encore de belles surprises, oui l'auteur nous fait rire et sourire, mais cette fois, en plus, l'émotion est au rendez-vous, l'heure est grave. On y parle de d'adolescence, d'amitié, d'amour, d'études, mais aussi de maladie et de divorce.

Bref, jetez-vous sur cet auteur (euh en fait non, ruez-vous plutôt sur ses livres, cela sera mieux pour son bien-être, pauvre homme, il ne m'a rien fait et voyez ce que je lui souhaite ! En fait si, il m'a émue, divertie, amusée, fait rêver, m'évader. raison de plus pour rester plus que correcte à son égard  ! ).

D'aucun diront que ce n'est pas de la grande littérature : certes. Et pourtant, selon moi, ce sont des bons livres car, tout simplement, ils m'ont fait passer de très bons moments ! 

Il était temps !



Hier soir, avec Chéri, nous avons regardé "Il était temps", que personnellement j'avais raté au cinéma. J'avais été très déçue de le rater, après avoir adoré la bande-annonce, mais il est resté vraiment très peu de temps à l'affiche...

J'ai beaucoup aimé ce film, il m'a fait passer un très bon moment !

C'est drôle, c'est original, c'est émouvant, ni trop peu ni pas assez, les larmes montent mais ne coulent pas ; )

Je ne connaissais pas l'acteur principal, et je l'ai trouvé très attachant ! Il s'agit de Domhnall Gleeson.

Tout le long, je me suis dit que le film, entre le décor, les lieux et le scénario, avait un petit air de "Love actually" (un de mes films préférés),et j'ai découvert ce matin, via l'affiche du film, qu'il s'agit du même réalisateur...

"Il était temps" raconte l'histoire d'un jeune homme de 21 ans dont la vie va être passablement bouleversée lorsque son père lui apprend que dans sa famille, les hommes ont le pouvoir de voyager dans le temps...

mardi 18 février 2014

Les 4 Fantastiques!


J'ai passé un bon moment devant ce film qui m'a divertie ! 

C'est drôle, bien fait, y a des répliques sympas, une très belle femme pour vous messieurs (Jessica Alba) et un très bel homme pour nous mesdames (Julian Mac Mahon). ; ) 

Truman Capote


Malgré la remarquable, l'incroyable interprétation du regretté Philip Seymour Hoffman, je n'ai pas aimé ce film, il ne m'a pas intéressée...

lundi 17 février 2014

La Belle et la Bête


Ce week-end, je suis allée voir "La Belle et la Bête" au cinéma avec ma mère ! Je me suis régalée ! 
Dès l'affiche, le ton est donné, et cela se confirmera par la suite : le film est esthétiquement très beau ! 

Les effets spéciaux sont très réussis, les acteurs bons, chacun dans son registre.
Léa Seydoux campe une Belle toute qui n'est que douceur et féminité, tout en alliant cela à un fort caractère ; Vincent Cassel, encore une fois, comme dans "Black Swan", subjugue par son jeu, ses regards, son charisme et son charme...André Dussollier, quant à lui, est juste et émouvant, comme toujours ! 

Le film fait rêver, il a un aspect féerique : de par les décors, les lieux, et les costumes ! Mention spéciale à ceux qui ont imaginé et créé les tenues de Belle, plus somptueuses les unes que les autres !

Le film mélange cinéma et dessin, peinture ; les couleurs sont sublimes !

L'histoire est belle, et on découvre des petits personnages très attachants, les Tadum... ; ) 

La Naissance du jour



La Naissance du jour est un drame allemand. Il raconte la vie d'une jeune femme étudiante, dont e destin va être passablement modifié lorsqu'elle tombe enceinte, suite à une aventure d'une nuit.

Elle va alors décider de garder le bébé, en mettant ses études un temps entre parenthèse, et de préparer son arrivée, secondée par certains des ses amis et proches.

Or elle va perdre le bébé lors du 6e mois, tandis qu'il est encore dans son ventre, et va refuser d'affronter sa mort. Se réfugiant dans le déni, elle ne se rend pas au rendez-vous médical visant à faire en sorte sue sa santé, et sa vie, ne soient pas en danger, mais elle s'enferme chez elle, et se réfugie dans le déni...

La Naissance du jour est un film extrêmement bien joué ! Je pense que le thème toucherait n'importe quelle femme, mais dans le cas présent, c'est aussi parce que l'actrice principale est bouleversante dans son interprétation qu'on est touchés, remués au plus profond de notre être. Sa détresse nous prend aux tripes, ses larmes pourraient être les nôtres.

Le film est dur, mais captivant, et j'ai passé un très bon moment devant.

Merci à Chéri qui me l'a trouvé ! ;)

jeudi 13 février 2014

Confessions d'un homme dangereux


Hier soir, j'ai regardé le film proposé par Arte, "Confessions d'un home dangereux", de et avec George Clooney.

J'ai détesté ! 

Côté casting, autour de lui gravitent Julia Roberts, Drew Barrymore, et Brad Pitt fait une apparition.

Le film est basé sur l'autobiographie éponyme de Chuck Barris.

Petit synopsis pris sur le net : 
Chuck Barris (Sam Rockwell) est un producteur de jeux télévisés et - selon son autobiographie - agent secret à la CIA. Il est le créateur de plusieurs émissions populaires aux États-Unis comme The Dating GameThe Gong Show, ou The Newlywed Game.
Tout en menant sa vie de producteur de jeux télévisés, il est recruté comme tueur à gages et coaché à la CIA par Jim Byrd (George Clooney). Ce dernier lui donne l'idée d'utiliser les voyages gagnés par les candidats au Dating Game pour mener à bien ses missions, en Europe notamment. À l'étranger Chuck Barris a pour contact Patricia Watson (Julia Roberts).

mercredi 12 février 2014

Jack et la mécanique du coeur



Aaaaaaaaaah, mon coup de coeur cinéma d'hier soir ! 

Hier soir, je suis allée au ciné avec un ami, avec qui on est souvent sur la même longueur d'ondes coté ciné, et ça nous permet d'aller voir ensemble des films qui n'intéressent pas forcément le reste de nos amis ; )  

"Jack et la mécanique du coeur", j'avais adoré le livre, il y a sept ans. Livre écrit par Mathias Malzieu, le chanteur du groupe français Dionysos, que je connais très mal, j'avoue.

Je me suis régalée en visionnant le film autant qu'à la lecture du livre ! Belle réussite, très belle adaptation ! 

"Jack et la mécanique du coeur", c'est l'histoire de Jack, né le jour le plus froid du monde, avec un coeur gelé, qu'il a fallu remplacer par une horloge. Suite à cela, Jack devra observer trois règles pour survivre : ne pas toucher ses aiguilles, maîtriser sa colère et ne jamais, au grand jamais, tomber amoureux...Plus facile à dire qu'à faire, bien sûr, surtout quand on fait a rencontre d'une adorable petite chanteuse à lunettes...

Ce film est beau, surprenant, drôle, émouvant, entraînant ! Il mêle le rêve et la réalité, puisqu'au cours de son périple, Jack va croiser la route de Georges Méliès, l'inventeur, ou l'un des précurseurs (je ne sais plus exactement) du cinéma...

La BO est géniale, je pense craquer et me l'acheter sous peu, ça m'a donné envie de découvrir les créations de Dionysos ! 

C'est aussi sublime, plein de poésie ! Les dessins sont très beaux, les traits des personnages très purs ! Il y a le hamster le plus mignon du monde, et on fait aussi la connaissance d'un chat à lunettes, drôle et mélancolique à la fois, et qui pousse la chansonnette en s’accompagnant au piano ; ) 

Les images sont belles, l'amour est omniprésent, l'amour est douce violence,  on note de belles répliques, des paroles de chansons extraordinaires qui rythment et qui accompagnent à merveille l'histoire...

Cela pourrait séduire les fans de Tim Burton je pense  ) 

A noter, les voix bien reconnaissables et indubitablement bien choisies de Rosy de Palma, Jean Rochefort, Grand Corps Malade et Mathis Malzieu, qui campent les personnages principaux de cette odyssée fantastique, utopique et fantasmagorique ! 


Un court extrait pour vous donner envie d'aller le voir : http://www.youtube.com/watch?v=94w0zLJtQao

Et deux morceaux que j'ai adoré durant le film : 




mardi 11 février 2014

La Voleuse de livres...


La Voleuse de livres est mon dernier coup de cœur littéraire en date ! J’ai adoré ce livre, je l’ai dévoré, j’ai eu du mal à le poser, je me suis régalée tout au long de sa lecture !


C’est bien écrit, drôle, émouvant. Les personnages sont bien dépeints, ils sont attachants. Alors personnellement, ayant vu, avant de le lire, la bande annonce du film qui vient de sortir au ciné, et que je compte aller voir, mes personnages à moi avaient la tête des acteurs du film, je n’ai pas pu leur créer un physique dans mon imaginaire…

J'ai été transportée par l'histoire, et j'ai à nouveau appris des choses concernant l'Histoire, celle avec un grand H, l'histoire de l'Allemagne nazie, de la Shoah.

la Voleuse de livres, c'est l'histoire d'une fille à qui les livres, et les mots, vont sauver la vie Et une fois sauvée, elle va les utiliser pour sauver, ou tenter de sauver, les gens autour d'elle...

Coup de coeur musical !




J'ai fini d'écouter l'album ce matin, et voilà sans doute ma préférée...




Merci à Chéri qui m'a fait passer l'album ; ) 

Chéri


Quelques années après "Les Liaisons dangereuses", le réalisateur Stephen Frears retrouve Michelle Pfeiffer pour "Chéri", film adapté du roman éponyme de Colette.

Je me suis régalée, très bon moment de cinéma, belles prestations d'une Michelle Pfeiffer sublime, et d'une Kathy Bathes détestable à souhait ! 

Mention spéciale aux toilettes éblouissantes de Michelle Pfeiffer, qui m'ont faite rêver ! 

lundi 10 février 2014

Un beau dimanche


Très grosse déception pour ce film !

Les critiques que j'avais lues étaient plutôt élogieuses, et je me suis ennuyée du début à la fin, attendant désespérément qu'il se passe (enfin) quelque chose !

Entendons-nous bien : j'aime le cinéma français, j'aime les films qui jouent plutôt sur les ambiances et la psychologie des personnages, comme les Chabrol, ce n'est donc pas un manque d'action que je reproche à ce film, mais un manque d’intérêt, et e fait qu'il soit long, lent, et sans queue ni tête ! 

Paperboy


J'ai détesté, ça m'a ennuyée et pas intéressé du tout ! 

jeudi 6 février 2014

The Ryan Initiative


Hier soir, avec Chéri, nous sommes allés au cinéma voir "The Ryan Initiative", film que vous avons choisi ensemble.

Le film est tiré d'un roman de Tom Clancy, auteur que je n'ai pas encore eu l'occasion de tester, qui fait des "romans 'espionnage", ou "thriller politiques".

La bande-annonce m'avait donné envie de voir le film, et au début, tout allait bien.

Mais...est-ce la fatigue ? L'horaire de la séance (21h30)? Ou le scénario ?
Mais j'ai rapidement sombré, et du coup j'ai des coupures dans le film, et des scènes vues dans la bande-annonce et pas revues dans le film lol ! 

Au final, j'ai trouvé que le son était très fort dans la salle anormalement fort, et que le film proposait  un scénario peu convaincant, qui tentait d'être compensé par de (trop) nombreuses scènes d'action...

Keira Knightley est toujours aussi magnifique (la c*******), et je rêve d'avoir une robe noire comme celle qu'elle porte dans le film ; ) 

Gangs of New York


Bon, ce n'est clairement pas le genre de cinéma que je préfère, mais c'est toujours un Scorsese de plus de vu, pour ma culture ciné (grosses lacunes au niveau de ce réalisateur lol) ! 

Le film est long, c'est une continuelle débauche de violence, le sang semble recouvrir la plupart des scènes.

mercredi 5 février 2014

Quand je lis...


Je vis quasiment un livre à la main !

J’en ai toujours un dans mon sac à main, et à l’époque où je n’avais pas l’âge d’avoir un sac à main, j’avais un livre qui trônait toujours fièrement sur ma table de nuit ! A présent, j'en ai un dans le sac ET plein sr ma table de nuit enfin, le meuble qui me tient lieu de) ! 


De lectures obligatoires, en goûts personnels, de classiques à avoir lu en divertissements littéraires tout y passe ! 

Et quand je lis...

Quand je lis, déjà, j'ai besoin de calme, et de silence. Je suis presque dans une attitude de recueillement.Il n'y a que les magazines, ou quelques BD, que je parviens à lire avec un petit fond musical, sinon, c'est le silence complet dont j'ai besoin.

Quand je lis, j'oublie tout ! Je suis captivée, émue, je souris, je rêve et je voyage, je m'évade au fil des lignes !

Je lis parce que j'aime ça, parce que j'en ai envie que j'en ressens le besoin.

J'aime lire assise en tailleur sur un fauteuil, les jambes croisées sur une chaise, assise sur mon lit, avec des oreillers dans le dos. mais le meilleur, c'est sas aucun doute de lire à l’étalée !

Je m'explique : pour une bonne pratique de la lecture à l’étalée, choisissez un lit, un coin d'herbe, du sable, ou un matelas sur l'eau, et étalez-vous de tout votre long. Respirez et étalez-vous ! Au diable les convenances !

Alors non, ce ne sera sans doute pas une posture très esthétique, ou encore qui tendra à vous mettre ne valeur, mais qu'est-ce que vous serez bien ! Essayez et vous verrez, vous m'en direz des nouvelles !
Ce n'est sans doute pas comme ça qu'on accroche un homme, mais d'une, un bon livre, parfois, vaut mieux  ; et de deux, si votre homme lit aussi, faites-le s'étaler à côté de vous ! ; )

Je termine sur un dessin que j'aime bien, et qui montre "Les Droits du lecteur", énoncés et créés par Daniel Pennac.


mardi 4 février 2014

Le Thé chez mes grands-parents...

C’était souvent à seize heures précises, cela pouvait parfois être décalé, mais mon grand-père n’aimait pas trop que l’on perturbe ses habitudes. L’horaire du thé de l’après-midi, c’était seize heures. Point. Cela n’était pas discutable, et quitte à imiter une tradition venue d’Angleterre, autant respecter les horaires qui allaient avec.
Ainsi, chaque jour, à quatre heures pile, qu’il soit seul ou accompagné, mon grand-père préparait-il consciencieusement le rituel du thé. Tout était minuté et étudié dans les moindres détails, et exécuté avec une minutie et une rigueur découlant des nombreuses années de pratique. Bien sur, à force, il était rôdé ! Cela faisait quoi, cinquante ans qu’il prenait le thé ? Peut-être même plus, car à mes yeux, il me semblait qu’il l’avait toujours bu. Pour ma grand-mère, c’était différent. Ce rituel n’était ni immuable ni indispensable, et dépendait plutôt de son humeur du jour, et de l’état de son ventre. Oui car ma pauvre mamie avait souvent bien du souci avec ce dernier. Aussi, parfois, la dégustation d’une tasse de thé ne s’imposait pas, loin de là.
La cérémonie du thé commençait toujours par la vérification de l’heure  précise. Mon grand-père levait les yeux sur l’horloge et s’étant assuré, depuis son poste d’observation favori, son fauteuil dans le salon,  qu’il était un peu avant seize heures, se mettait en route vers la cuisine afin de tout bien organiser. L’eau était mise à chauffer dans une casserole, ou dans la bouilloire, selon qu’il se souvenait ou non qu’ils avaient fait l’acquisition de cet objet bien utile pour la préparation du thé en particulier, et de l’eau chaude  en général. Pendant que l’eau vaquait à ses petites affaires, c’est-à-dire pendant qu’elle s’occupait gentiment à bouillir comme on le lui avait demandé, mon grand-père sortait un bol, et une petite cuiller. Il est important d’insister sur ce dernier point. Il utilisait un bol et non une tasse car la contenance offerte était plus grande. Malgré ça, il ne le remplissait jamais totalement, car il fallait laisser la place de couper le thé avec de l’eau plus fraîche, afin de pouvoir commencer à le boire plus rapidement. Je crois que toute cette minutie et ce rituel lui procurait le sentiment d’être utile, de contribuer à la préparation de quelque chose, d’un petit moment de détente à venir, mais pas seulement. Le rituel du thé permettait aussi d’avoir un repère, un moment de plus bien marqué dans la journée où il ne se posait pas la question de ce qu’il pourrait bien faire de plus de cette journée de retraite, et en cela la dégustation de son thé devait, je pense, apaiser son corps comme son esprit et permettre l’arrêt, pour un instant, des interrogations qui remplissaient sa tête.
Une fois l’eau à point, soit à cent degrés, car c’est bien ainsi et pas autrement qu’elle doit bouillir, elle était versée dans le bol, dans lequel il avait auparavant glissé un sachet, ou installé confortablement, c’est selon la vision que l’on a des choses. Autant que le sachet se sente bien car il était là pour un moment et s’il allait procurer du plaisir au buveur de thé, lui, en revanche ne récolterait que douleur, subissant toute cette eau bouillante se déversant sur lui. C’est sans doute ce que penserait un sachet de thé s’il pouvait penser. Ensuite, un peu d’eau fraîche par-dessus pour réguler la température, puis direction le salon. A même la nappe, ou sur un set de table, le bol venait prendre place, délaissé quelques instants par mon grand-père qui retournait alors dans la cuisine chercher les petites douceurs qui accompagnerait le thé et constitueraient le goûter. C’était toujours des biscuits, bien souvent des madeleines ou des navettes. Et ces biscuits s’accompagnaient parfois d’un carré de chocolat, ou d’une compote, ou d’un yaourt, cela dépendait des jours et de l’appétit qu’avait laissé le repas de midi. Cela variait encore en fonction du dîner prévu, s’il serait léger ou bien s’ils étaient invités, auquel cas il fallait se raisonner et laisser l’estomac prêt à de plus amples réjouissances futures. Une fois approvisionné, il retournait s’asseoir, les mains pleines, sous le regard plus ou moins moqueur de ma grand-mère, qui parfois ne se contentait pas d’un simple regard mais y allait au contraire d’une franche remarque à son égard. Elle le sermonnait, lui demandait s’il comptait réellement manger tout cela étant donné tout ce qu’il avait déjà englouti le midi. En effet, mon grand-père avait toujours été un bon vivant et, bien que sa silhouette ne l’eut jamais laissé deviner, un gros mangeur. Gourmand et curieux de nouvelles saveurs, il avait toujours fait honneur aux mets, où qu’il soit invité. Parfois il rabrouait ma grand-mère, d’autre fois il se contentait de l’ignorer et allait s’assoir, face à son bol. Les biscuits bien disposés tout à côté, une serviette à portée de main afin de vite camoufler les petites étourderies et autres ratées, et voilà, tout était à présent prêt. Le goûter pouvait commencer. Il commençait immuablement par boire un peu de thé, afin d’en évaluer la température. Autant ne pas attaquer les biscuits avant de savoir s’il faudrait se relever pour rajouter de l’eau froide, la dégustation serait alors interrompue et le moment tant attendu gâché. Mais il savait ce qu’il faisait, vous pensez bien ! Et depuis tant d’années, le dosage de l’eau froide dans le bol de thé n’avait plus aucun secret pour lui. Aussi, c’était souvent parfait, assez chaud pour garder l’esprit du breuvage, et être bu sans se presser, sans craindre un rafraichissement trop rapide, et assez tiède pour être bu sans se brûler. On pouvait alors attaquer les choses sérieuses et croquer le premier biscuit, en laissant de côté  le carré de chocolat pour la fin. Il y avait ainsi une hiérarchisation des plaisirs à observer à la lettre, afin de ne pas venir tout compromettre par inadvertance. Parfois ma grand-mère le rejoignait, s’asseyant en face de lui, sinon il était seul face à son bol. Mais cela ne le dérangeait pas, il était concentré, trempant consciencieusement les biscuits dans le thé, la petite cuiller à portée, prête à rattraper tout naufrage sucré, tout morceau de biscuit égaré dans le liquide brun. Egaré ou non, rien ne trouvait grâce à ses yeux et même la plus petite miette repêchée dans le bol, dans la cuiller ou sur la table allait finir sa courte existence dans son gosier. Une fois le rituel terminé, le bol et la cuiller étaient soigneusement lavés, essuyés et rangés, les biscuits restants retournaient sagement à leur place dans le placard dans lequel ils attendraient le petit déjeuner ou le thé du lendemain. Et mon grand-père, heureux et repu, reprenait sa place sur son fauteuil, non pas sans exécuter  parfois quelques pas de danse, signe qu’il était heureux et qu’il se sentait bien. Beaucoup de choses étaient sujettes à esquisser quelques petits pas de danses furtifs, même le contentement crée par le goûter. Il retournait alors à son journal ou à l’émission de télé en cours, satisfait. Il était paré jusqu’au dîner.

J’ai bien des fois pris le thé chez mes grands-parents, et mon grand-père, ou ma grand-mère, me préparait toujours ma tasse de ce délicieux breuvage avec autant de soin que s’il eut été pour eux. Au fil des années, le processus s’inversera, ce sera alors mon tour de m’occuper d’eux, de leur préparer du thé et des petits gâteaux tandis qu’ils me regarderont vaquer en se reposant, repos bien mérité, après avoir passé leurs vies à s’occuper des nous, des leurs, et nous avoir, pendant si longtemps, servi le thé à quatre heures…

La Compagnie Anglaise des Thés !


N’avez-vous jamais remarqué, lorsque l’on emprunte la rue Aude, à Aix, à quel point notre odorat est assailli par de délicieux effluves ? S’y mêlent parfums de thés, d’épices, senteurs familières et saveurs d’ailleurs ! C’est là La Compagnie Anglaise des Thés qui, outre le fait de réjouir nos yeux avec ses vitrines toujours plus attirantes, nous offre en prime, et ce dans toute la rue, toute la palette de ses parfums mélangés qui viennent chatouiller notre odorat et éveiller notre curiosité gustative. Nul ne peut y résister, il faut alors y entrer !

Les fameuses boîtes rouges de La Compagnie Anglaise des Thés offrent pas moins de 210 thés venus de tous les continents. Les variétés se renouvellent au rythme des saisons, chauds, sucrés et épicés l'hiver, saveur Turon ou Bounty avec ses copeaux de chocolat et noix de coco, fruités et fleuris l'été, nous invitant à une vadrouille parfumée, orange-cannelle-cardamome, en compagnie d'un Chérubin, arôme prune- mangue-fleur de cerisier. Une classe toute britannique pour cette petite boutique dédiée au thé. Outre le thé lui-même, vous trouverez toute la vaisselle nécessaire pour un tea-time raffiné. Mugs, tasses, pots à biscuits, sucriers ou théières, aux motifs végétaux et animaliers, avec une prédilection pour le chat, décliné sous toutes ses formes sur la jolie porcelaine. Une très jolie boutique, et de nombreuses idées de cadeaux originales pour les fêtes ! 


La première fois que….j’ai lu un livre !



D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé lire. Les livres occupent une place prépondérante dans ma vie depuis l’enfance, et  de nombreux souvenirs heureux y sont liés.
Les livres ont rythmé ma vie, marqué mon adolescence et contribué à faire mon éducation. Ils sont liés à des moments d’échange et de partage pour moi qui vient d’une famille d’amoureux. Amoureux des mots, de la lecture, des livres. En effet, cet amour inconditionnel et ce goût pour les voyages immobiles me vient de mes parents, au contraire de mes deux petites sœurs chez qui le virus ne s’est jamais ni implanté, ni propagé. Peut-être même ont-elles fait un rejet conscient et volontaire, ce sont des rebelles, des esprits contestataires et provocateurs. Elles avaient besoin de mouvement et d’action, là où je n’étais que rêverie et pages tournées. Bref, elles ont trouvé leur propre violon d’Ingres et j’ai largement dévoré leur part de volumes par la suite.
Mes souvenirs d’enfance sont flous, et demeurent en mon esprit des instants abstraits, plus impressions que certitudes, goûts, odeurs, parfums pallient visages moins nets, moments moins surs et paysages incertains. Et le poids des années n’aide pas à enlever ce voile qui recouvre ma mémoire. Cependant, s’il est des réminiscences de cette époque, en mon esprit parfois brouillé, ce sont celles liées aux livres. Là, la brume se dissipe, la nuit s’évanouit et les images reviennent. Des images liées à ma mère, tout d’abord. Patiente, immobile, assise sur mon lit, elle me lisait mes contes préférés. Un recueil en particulier avait ma préférence et bien que connaissant son contenu par cœur, je ne pouvais jamais me lasser de l’entendre. C’était un  recueil de récits de randonnées, dans lequel poules, poussins, ânes, chiens et autres animaux et humains connaissaient un coup du sort, un terrible malheur, qui parfois s’arrangeait, parfois non. Au fil des années, il est devenu synonyme de moments précieux aux yeux de mes deux petites sœurs aussi et ainsi, désormais à quatre sur un lit, je n’ai jamais cessé de les écouter. Le corps au chaud sous la couette, le cœur en sécurité, je me délectais de ces moments de simplicité et de bien être, lors desquels seuls comptaient la voix de ma mère et le destin de ces singuliers personnages de contes. C’est fou comme certains livres ont notre préférence plutôt que d’autres, et nous attirent plus. On ne peut nier l’attrait qu’exerce tout d’abord la couverture, qui détermine souvent si l’on ira plus loin ou non, si on lira ou non le contenu. Quand je pense aujourd’hui à tous ces romans que j’ai envie de lire, et d’avoir lus, tellement de livres et si peu de temps ! Et dans ces moments là je me dis que je n’aurai pas dû me forcer à finir les livres inintéressants, que je n’aurai pas dû non plus relire sans cesse mais livres préférés, mais au lieu de cela, j’aurai dû immédiatement m’atteler à cette tâche ardue et noble, la lecture en générale, et  à ma « to read » liste en particulier…
Mais je m’égare. Avant de parler de tout ce que je rêve d’engloutir, revenons sur mes premiers volumes. Passé le temps des histoires racontées par ma mère, qui me berçaient et au son desquelles je m’endormais, j’ai très tôt appris à lire et quasiment seule, comme bon nombre d’enfants. J’étais très éveillée, et impatiente, sans doute avais-je déjà pressenti que déchiffrer le mystère des lettres et de leur association, permettant ensuite de percer à jour l’énigme encore plus grande des livres, me conduirait à des heures délicieuses, faites d’évasion et de chimères. Les livres m’ont bien souvent tenu compagnie et grâce à eux je ne sais guère ce que sont les sentiments de solitude et d’ennui. Le long du chemin, j’ai grandi, mûri, les livres ont rendu mon imagination fertile et ont aidé à créer ma personnalité, mes idées, formuler ma pensée. Ils ont permis de faire de moi ce que je suis, et ont orienté mon choix de  carrière professionnelle.
Une fois l’apprentissage achevé, ma mère revient sur le devant de la scène puisque c’est en grande partie grâce à elle que je me procurais mes chers livres. Chaque fois que nous faisions les courses ensemble, nous faisions obligatoirement une halte au rayon livre et nous en choisissions un nouveau, à condition bien sûr que le précédent soit terminé. Nous ne roulions pas sur l’or mais mes parents ne m’ont jamais refusé un livre. Ainsi, dans les rayonnages des magasins, je choisissais, grâce aux sages conseils de ma mère, celui avec lequel je ferai mon prochain bout de chemin, celui qui dormirait à mes côtés, caché sous mon oreiller ou bien veillant sur mon sommeil depuis ma table de chevet. Je n’ai pas de souvenirs précis du premier livre que j’ai lu, mais il se situe sans doute quelque part entre « Heidi », « Les Malheurs de Sophie », « Les Petites Filles modèles » ou autre Comtesse de Ségur ou encore Roald Dahl. Je me souviens de collections plus que de titres, de certaines couvertures plus que de certains récits. En revanche, si je ne me souviens pas du premier titre que j’ai pu lire seule, ayant compris les mécanismes, cerné les rouages et obscurs dédales que recelaient la lecture, je me souviens très bien des sensations que cela m’avait procuré. Une sensation de fierté tout d’abord, car je récoltais enfin les fruits dûs à mon dur labeur d’écolière. La liberté, ensuite, liberté de lire seule sans dépendre de quelqu’un  qui aurait déchiffré les mots pour moi, et deviné les histoires avant moi. Liberté d’ouvrir un livre quand moi seule l’aurait décidé, et idem pour le refermer. Accès au savoir, passeport pour le voyage et l’évasion. J’avais aussi un peu l’impression d’appartenir à un cercle fermé de privilégiés, ceux qui avaient déchiffré le code, les lecteurs. Cette découverte de la lecture en solo, comme une grande fille, s’est également accompagnée de l’arrivée de nouveaux objets dans ma vie, compagnons de mes livres et de mes lectures. J’ai ainsi pu commencer à apprécier la beauté d’un marque page, et celle des bibliothèques, porteuses de tant de destins et si prometteuses ! Je les examinais attentivement partout où j’allais, partout où j’en trouvais. J’ai ainsi hanté les rayonnages de celles de mes écoles, de mes amis, de ma famille, partout où il y avait des livres, j’étais aussi, j’allais aussitôt. Flânant au gré de leurs rayons, j’aimais à piocher un livre et à endosser, selon mon humeur changeante ou mes caprices, le rôle d’une Rebecca, j’adorais revivre le destin tragique d’une Juliette, j’aimais à soliloquer avec Solal, ou encore rêver à la gloire avec Julien Sorel et Bel Ami, pour n’en citer que quelques uns. Tellement d’auteurs et de personnages ont peuplé mes nuits que je ne saurai les citer tous avec exactitude, et je ne souhaite en oublier aucun car  tous ont compté, en leur temps et chacun à leur façon. Et avec eux, par eux, je construisais mes premiers châteaux en Espagne, espérant tantôt mener la vie de détective d’un Hercule Poirot, ou encore songeant à me passionner pour la langue française, et je priais alors pour devenir le nouveau Zola, le nouveau Maupassant, le nouveau Vian, bref, compter dans le paysage littéraire en y laissant une griffe particulière, une plume inattendue.
J’étais très exigeante et j’attendais d’un livre qu’il me fascine et me captive au point que je ne puisse plus rien faire d’autre que de me consacrer à lui corps et âme, vouer mon temps à sa seule lecture, au point que de m’arracher à lui soit douloureux. Je m’y plongeai avidement de la première ligne au dernier point.

Et aujourd’hui, je lis toujours. Outre mon emploi de documentaliste, je fais partie d’un café lecture et j’écris un peu, du moins j’essaie. Je fais les salons du livre en touriste, avec l’espoir qu’un jour j’y sois invitée en tant qu’auteur. Je sais que mes parents sont heureux et fiers de m’avoir transmis leur passion des livres, et j’espère à mon tour, un jour, enseigner cet amour des mots à mes enfants, tout comme j’essaie de le faire passer à mes étudiants au quotidien.



Trop belle pour toi...


Hier soir, j'étais face à un dilemme cinématographique.

Il y a des soirs où il n'y a rien à la TV, voire des semaines, et d'autres soirs, où, au contraire, il y a 4 ou 5 films que potentiellement j'aimerais voir.

Hier soir, j'ai donc opté pour du cinéma français, et pour un film très bien noté, que je ne connaissais pas : Trop belle pour toi.

J'ai beaucoup aimé ce film, porté par un trio de bon acteurs coincés dans un triangle amoureux : Gérard Depardieu, Josiane Balasko et Carole Bouquet.

C’est un film français de Bertrand Blier, de 1989,  qui a un petit côté "Un homme et une femme", de Lelouch (en moins mortellement ennuyeux).

Dans ce huis-clos, la réalisation est un peu surprenante, et un genre de flou artistique semble baigner tout le film.

L'originalité de certains scènes, ou séquences, tient dans le fait que deux personnages sont parfois présents à l'écran, et que l'un deux monologue, face à l'autre qui est figé, et comme absent.

En tant que femme, j'ai trouvé certains passages difficiles à vivre, comme par exemple quand Depardieu dit à sa femme, Bouquet, qu'il voit une autre femme, mais qu'elle se rassure, cela sera vite terminé.

Je dirai que le film traite globalement du mariage, de l'essoufflement des relations, de la beauté physique, et de la beauté intérieure, de l'amour, des rencontres, de l'attirance qu'on peut développer pour une personne que l'on croise tous les jours, de chassés-croisés amoureux, d'indécision.

D'ailleurs, le film  se termine sans réellement un choix de la part de Depardieu, il hésite toujours entre sa maîtresse et sa femme, blessant les deux au passage...