jeudi 1 février 2018

Antichrist

Suite aux deux volumes de "Nymphomaniac", j'ai voulu poursuivre ma découverte de l'univers si particulier de Lars Von Trier, et j'ai donc regardé "Antichrist".
 
 
Le pitch  : Un couple en deuil se retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...
 
Côté casting , on retrouve un tandem déjà vu dans les deux volumes de "Nymphomaniac", à savoir Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg.
 
A ce stade là, je dirai que les deux acteurs sont étroitement liés et se connaissent intimement, voire bibliquement...
 
Le film a été interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles en France, reclassifié -18 après un recours de l'association Promouvoir
 
Verdict : j'allais dire il y a des clins d'œil à "Nymphomaniac", mais en l'occurrence, vu qu'il a été tourné avant (2009, et l'autre 2013), ce serait plutôt "Nymphomaniac" qui reprend des éléments déjà rencontrés dans "Antichrist".
 
Au delà de cela, le film montre la déchéance d'une mère en deuil, passant du chagrin à la folie, accablant au passage son compagnon, alors même que tout dans la scène finale tend à prouver qu'elle était la seule responsable et coupable de l'histoire.
 
Là encore, paradoxe entre la scène d'ouverture, sexuelle comme souvent chez ce réalisateur, sur fond de musique classique.

Ce même thème sera repris dans la scène finale, final assez troublant à mes yeux, et quelque peu énigmatique.

Pourquoi ce titre ? Je dois aller me documenter sur le net mais le film présente parfois un aspect religieux, des allusions plus ou moins discrètes au Christ ; je reste toutefois persuadée de ne pas les avoir relevées toutes.

Prochaine étape : voir "Dans la forêt", du même réalisateur, et lorsque ce sera fait, je ne manquerai pas de vous faire un billet sur le sujet !
 
 

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